Atelier d’écriture n°3

Ce samedi 31 mars, nouvel atelier d’écriture. En recopiant le texte sur l’ordi, j’ai bien remarqué les actualités du moment ; ainsi que les traits personnels de ma vie.

1 / À partir d’un titre, écrire une brève journalistique.

N’avez-vous pas remarqué la recrudescence des appareils électriques cessant de fonctionner subitement ? Sans raisons et pourtant de manière définitive, après avoir moult fois vérifié votre compteur Linky, vous vous êtes aperçus que les câbles d’alimentations et autres chargeurs de smarphones ont été sectionnés. Après avoir suspecté une vengeance du voisin ou une navrante bêtise de vos enfants, vous ne savez plus qui accuser. Devant la multiplication des sollicitations des Angoumoisins auprès de leurs compagnies d’assurances, celles-ci jettent l’éponge. Complot Russe ? Obsolescence ou bien baisse de qualité dans les manufactures du tiers monde ? Que nenni.

Les nuisibles responsables de ce capharnaüm sont à chercher à vos pieds. Ils pullulent, ils sont chez eux : les lapins nains qui débarquent dans vos habitats. Biens mignons et bien à l’aise, entre deux fans de carottes, se laisse tenter par un fil cuivré.

2/ Réécrire le fais divers dans le point de vue du témoin, avec « je ».

J’étais devant la télé, le 20h de TF1. J’avais terminé de diner et m’impatientais d’entendre Mr Sarkozy donner sa version des faits. Donc je m’assois bien confortablement, lorsque je vois l’image disparaitre sur l’écran. Je vérifie que je n’ai pas une fesse qui écrase la télécommande… rien, et puis de toute façon je l’aurais bien senti. C’est sensible comme zone. Je m’égards, pardon. J’appuie sur tous les boutons mais rien ne change. Tant pis.

Alors je me lève pour utiliser les boutons physiques de la télé. Avec le temps et la praticité des télécommandes, on a tendance à oublier qu’ils existent ceux-là. Et donc, au bout de quelques pas, je sens que je marche sur quelque chose de moelleux et doux. Je suis très satisfait de mes charentaises ; mais à ce point-là, je me dis que quelque chose cloche. Surtout que ce modèle se met à couiner très très fort. Je baisse les yeux et vla-ti pas que j’aperçois un petit lapin que je suis en train de caresser. Le pov’.

Comment était-il arrivé là ? Je me suis dit que le fils des voisins l’avait perdu ou abandonné. Du coup je n’ai plus de télé pour passer mes soirées mais une petite boule de poils. C’est tellement plus agréable, innocent et ça tient chaud.

3/ Réécrire selon le point de vue du chien, sur un ton blazé.

Il y en a partout et de toutes les odeurs. C’est qu’ils courent vite ces sacripants et qu’est ce qu’ils sautent haut. On dirait des puces. Dommage qu’ils aillent se cacher si vite dans des endroits où mon gabarit m’empêche de pénétrer. Je n’ai jamais vu de quatre pattes pouvant changer si rapidement de direction. Ils sont de redoutables compétiteurs, bien plus efficaces que mes maitres. Mais j’ai quelques tours dans mon sac pour les pister. Déjà, ils ont la queue très blanche. On dirait un phare dans la nuit. Et puis ils laissent derrière eux de petites billes tels les cailloux du Petit Poucet. Elles sentent fortement la carotte.

Oh tient ! en voilà un qui remue des babines… Je vais tenter de m’approcher de lui… Il est blotti sous la commode du salon, s’attaquant aux lierres électriques. 3…2…1…go !

[5 min plus tard, dans la niche du chien] Bon bah me voilà puni. J’ai tout fait se renverser : la table basse, la télé ; mon maître me prive de croquettes pendant un mois.

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