Bonjour les petits amis ! Comment allons-nous ? Mieux que la dernière fois évidemment, dans un idéal monde.
Mais nous voici devant nos écrans à lire plus ou moins la même chose, par curiosité ou ennui. Cette semaine je me suis tenu à me lever tous les jours à 05h du mat, dans le but d’être productif en écriture. Ce n’est pas désagréable mais fatiguant. De mon temps, je dois faire des choix. Encore, ce n’était ici « que » de la relecture. La tâche se révèle très importante, mais objectivement, le processus demeure plus passif qu’actif en termes de génération de contenu. En dépit de cela, je suis satisfait car ma productivité était au rendez-vous ; me permettant de rêver de l’avoir terminé pour cette semaine. Bon, je n’ai pas réussi. Mais celle-ci devrait être la bonne ! Cette étape franchit, j’entreprendrai une ultime relecture avant de considérer de plus jamais avoir à toucher au texte de ce roman fantastique / Bleu. Information inintéressante mais probante pour moi : je rentabilise mon bureau assis / debout. Il m’attire à lui, c’est déjà beaucoup et mieux que d’autres domaines.
Je noircis mon carnet Noir de pensées quotidiennes. La même contrariété revient constamment : rajouter toujours plus d’atermoiement de cahier intime ne fera que me compliquer la tâche pour écrire le roman. Je me plains alors que je devrais m’en satisfaire. Le pis pour moi serait le syndrome de feuille blanche… Pourtant chaque minute qui passe me fait penser à la suite et impérativité de l’œuvre pour mon âme.
Sinon le sport, sinon la vie. Je ne suis pas dégonflé malgré mes sempiternelles dispositions à la désorganisation. Hors délai, je me suis inscrit au premier trail de ma vie. Grâce à ma chance légendaire, tout s’est déroulé au mieux ou sans gravité. Je pourrais là aussi en écrire un texte entier, mais le devoir des priorités, ou la flemme, vient m’en détourner. Pourtant à ces mots, des odeurs et sensations de nature et de campagne me submergent et me ravissent. Dans ma tête, je me vois crapahuter avec le plaisir d’un enfant, loin de cette réalité d’adulte à base de souffrance et de dépassement de soi. Je ne devrais jamais repousser l’idée d’écrire quoi que ce soit !
Enfin et pas entre autre, je viens de terminer la lecture du Tome I de la Comédie Humaine de BALZAC, publié chez Omnibus. Pour le coup, j’ai relu le Colonel Chabert mais surtout les Illusions Perdues… quelle sublime Œuvre en ce qui me concerne. De part en part, je me vois enseigné mon futur si je ne prends pas garde ; ainsi que désacraliser mes rêves si j’y prends trop goûts. Même si ce livre s’adresse directement aux écrivains, et en premier lieu à celui que fut et ne pouvait redevenir Balzac ; il y e a assez pour qui a la base : confondre ses ambitions et la réalité. Souvent la première veut réinterpréter la seconde, la rendre plus belle ; mais quasi systématiquement la seconde lui tord le bras en retour afin de lui donner ses formes à elle : sans règle et sans esthétique, en apparence. C’est un livre à faire lire à ceux, qui, comme moi, ont un problème avec le Temps.