32 ans, n°15

Bonjour Internet, voici une nouvelle fis mon bot internet qui remplit mon blog de « nouvelles » qui se répètent.

Cette semaine, j’ai très peu progressé. Les bonnes raisons, car ce n’étaient ni la flemme ni la procrastination, sont à trouver du côté d’un long week-end de vacance et de nouveaux rendez-vous sportifs.

Je progresse à tatillon dans la correction de mes prises de notes. Il y a dedans tellement de bordel, de couches de blablas mâtinés de hors sujets. Parfois je me dis « tiens, ça je devrais le conserver / reprendre plus tard. » Puis cela tombe dans l’abîme de lettres. J’en suis essentiellement dans la partie des « divers ». Ça passe encore, mais la partie romantique qui révèle une bien supérieure valeur à mon cœur, me fait angoisser d’avance.

Si j’ai éventuellement ma semaine de vacances, je devrais avancer d’un bon. Après, parce que j’ai encore l’impression de reculer / repousser, je n’aurai plus d’excuses. En tout cas, je n’ai pas encore idée du futur motif de « débordement ».

Ma maquettiste m’a envoyé le devis de mise en page de mon manuscrit. C’est plein de termes techniques m’effrayant un peu. J’y trouve surtout des responsabilités angoissantes. Comme si mon manuscrit se matérialisait sous la forme d’une construction d’allumettes, et que le moindre souffle d’hésitation, la plus petite coquille viendraient réduire à néant le colossal édifice. J’ai bien conscience que les autres, tout comme moi pour leurs créations, n’ont pas l’affection dont je l’inonde. En pensant à moi, je ne veux plus négliger « volontairement » ou par inattention, les chefs d’œuvres de chacun. Et dire que je ce n’est que le début de pleins de démarches plus ou moins administratives de la sorte. Je suis plus artiste que discipliné…

En parlant de cela, je dois contacter un artiste que j’ai en vu depuis plusieurs mois. J’appréhende aussi beaucoup de ce côté-là.

Niveau sport, pas de compétitions cette semaine. Pour compenser et par plaisir, j’ai débuté les entrainements en commun avec un petit groupe de personnes issues du boulot. Cela se passe bien ; je découvre tout. Ainsi Angoulême n’est pas entièrement constituée de béton et de macadam. Elle est ceinte de chemins de traverse ainsi que de campagne. Je suis en train de me dire que je viens pour la première fois d’appréhender la France sous ces deux biais. Avant la campagne, c’était par ma méconnaissance, un espace en attente d’être « évolué » en ville. Maintenant je change mon fusil d’épaule : il faut défendre et promouvoir les campagnes.

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