Vous êtes capables de vous souvenir de ce que vous avez fait jour après jours il y a 5 semaines ? Non ? Peut-être. Pas facile ! Et bien à cause d’un retard sans nom ; je vais devoir le réussir !
Samedi 02 juin concluait magistralement une semaine épique. (Où j’ai couru pour obtenir une semaine de congé).
Prévue depuis plusieurs semaines, je suis allé à la rencontre d’une écrivaine, Claudine Levaldaur. Ce fût un moment très sympathique où j’ai perçu la passion d’écrire. Elle a aussi à cœur le côté humain, pour ce qu’il a de plus sincère et artisanal. Cela m’a permit d’aborder une vision différente, bien que je me doutasse qu’elle existât : écrire sans rien attendre des autres, sans rien exiger de soit même de malhonnête.
Là où je peine à me lancer, là où j’angoisse d’échouer à réussir, d’autres y charbonnent tous les jours. Que ce soit dans l’anonymat ou dans l’ennui, dans la prière d’un meilleur lendemain ou de ne pas trop se faire de film.
Est-ce que nos désirs sont faits pour être assouvis ? L’envie de bien faire correspond-elle bien au besoin de bien faire ? Les Illusions Perdues doivent elles d’abord être gâchées ? Si je ne capote pas moi-même le projet de ma vie, elle s’en chargera d’elle-même. Le temps est implacable, le néant. J’ai déjà eu par le passé ce genre de passion immanente et supposée. J’oppose à ma passion mes peurs : celles de la mort et de l’échec. On pourrait croire que c’est la même chose mais c’est plus complexe ou subtile que cela.
Puis de l’heure qu’il me restait avant que mon imprimerie ne baisse le rideau, je m’y rendis fissa afin que ma maquettiste me rassure. Hélas je suis toujours devant le fait accompli. Le plus simple et le plus agréable, c’est d’imaginer les pâtisseries que je vais leur offrir.