Voici le second de la même fournée
Exercice :
Description du lieu et commencer par « un jour au bord de la Touvre »
Un jour au bord de la Touvre, une fois perdue au milieu d’une myriade d’autres fois. Du brun, du vert, du rouge. De l’eau, de l’herbe et du sang. Ils ont du mal à le concevoir mais ces petites choses mourantes très vite, composaient l’éternité de la Touvre. S’ouvre sur elle, le renouvellement des saisons de la vie. Ce sont les perceptions fugaces d’hommes et de femmes éphémères. On sort au printemps avec les dulcinées, on revient l’hiver constater que nous ne sommes pas toujours heureux et souvent rien. Nous nous mettons au diapason de la vie. Un état d’âme sur un état des lieux, un constat du drame pour un tas d’adieux. Une résurgence, c’est une renaissance
Évènement obligeant à se réfugier dans une grotte
Une femme entendit un cri d’enfant s’échapper d’une grotte. Un vilain gargouillement grelotta dans ses entrailles. Elle fut attirée par un lien invisible et plus fort qu’elle.
Apparition d’un personnage magique
Elle accourut, hors d’haleine, comme si elle venait d’accoucher. Elle s’engouffra au milieu de l’entrée qu’elle n’avait pas prit le temps d’observer jusque-là. Elle aperçut une petite forme. Il était chauve et rubicond. Il criait, il criait. Mais dès qu’elle voulut lui tendre la main, il cessa. Il devint tout sage. L’être frottait sa tâte à la mesure des caresses. Il s’enfonça en elle, dans la grotte. Elle le poursuivit. Il s’en détacha.
Elle sorte de la grotte et tombe sur la source
Le salopiaud s’était barré. Impossible de remettre la main dessus sans mettre le doigt sur une douleur. Tant pis. Aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, elle s’en alla. Peut-être le bandit avait-il trouvé une issue ailleurs, comme on trouve l’espoir dans le noir et la lumière au bout du tunnel.
La voici de nouveau à l’air libre. Face à la source. Elle était rembrunie, reverdie et revivifié.